Si le Japon est le berceau du drift, le Kansai en est l’enfant turbulent. Depuis les années 1970 et le précurseur Kunimitsu Takahashi, le drift est devenu si populaire qu’il dépasse aujourd’hui les frontières de l’archipel et se professionnalise. Au point de perdre son âme ? Rencontre avec ces passionnés du dorifuto qui ne vivent que pour sentir crisser les pneus sur le bitume.

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Kei Miura dans son garage à Kyoto. Ancien bosozoku, il est un pilier du mouvement kanjo, un style de tuning propre au Kansai. Ses préparations se vendent aujourd’hui dans le monde entier.

Le crew No Good Racing est présent à Osaka depuis 1985. Si beaucoup ont raccroché, la nouvelle génération tente de faire vivre tant bien que mal l’esprit rebelle des années 1990, en roulant sans plaques et avec des voitures moyennement homologuées. Leur leitmotiv ? « Bye-bye Police ».

Misaki Arimoto, de l’écurie Rocket Bunny Racing à Kyoto, créée par Kei Miura.

Kisa Awano était mannequin podium avant de se lancer à son tour dans le drift. Elle fait également partie de la Rocket Bunny Racing.
Osaka drift

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Pascal Viout